J'adore les châteaux d'Écosse!!! Surtout depuis que je viens d'entamer la lecture du Chardon et du Tartan de Diana Gabaldon malgré que ma mère ne voulait pas. J'ai tout de même réussi à amener ma famille avec moi car partir sans eux étaient hors de question. C'est eux qui se sentent obliger de venir mais bon. Je les aime de tout mon coeur alors, ça me dérange pas le moins du monde qu'ils soient ici avec moi.
Je ne peux cacher ma joie de venir découvrir de fond en comble le lieu. Les seuls mots, qui me traversent l'esprit, sont les descriptions du livre de Diana Gabaldon. C'est fou que c'est pareil! Elle est vraiment venu ici. Je vois Claire dans les bras de Jamie qui se laisse amener jusqu'à sa chambre.
Sans me soucier du reste de ma famille et du guide, j'emprunte l'escalier. Je me retrouve dans un couloir parsemé de tableaux de personnes qui me sont inconnus. Je touche les tableaux de bout des doigts et lis les inscription. Wow! Il devait tous être important pour qu'ils se retrouvent sur ses murs. C'est fantastique!
Je tâte les murs rugueux et continue mon chemin dans la même direction. Je suis toujours dans ma bulle et ne m'aperçoit pas encore que je suis seule. Soudainement, une partie du mur s'enfonce et laisse apparaître un petit chemin. Un passage secret! C'est pas possible! Moi, trouver un passage secret! Je m'y faufile sans plus attendre. Je regarde autour de moi voulant partager ma découverte avec ma famille. Tient, elle est plus là. Peut-importe, je dois y aller.
Sans plus tarder, je m'engouffre dans le tunnel. Depuis environ une minute, je rampe dans celui-ci. Mes coudes me font déjà mal cependant, ça ne m'empêche pas de continuer. Quelques temps s'écoulent, avant que je vois la sortir. Une fois sortir de là, je pousse un soupir de soulagement. Ça fait du bien d'être enfin debout sur ses deux jambes. Je me promène dans la salle. Étrange, elle est assez petite et elle est vraiment toute sale. Je me demande bien ce qu'on pouvait faire ici. Je perçois la présence de quelqu'un seulement quand je me retourne. J'ai passé à un mètre de lui et je ne l'avais même pas remarqué.
Je m'approche de lui discrètement et je me penche. Il est tout en boule soit qu'il est affreusement triste ou soit il est pensif. Je préfère la deuxième option mais si c'est la première vaut mieux que je sache ce qu'il a. Je m'assois à sa gauche et doucement avec mon index, je lui touche l'épaule. Il sursaute silencieusement et moi pas la même occasion.
- Bonjour! Hum...Est-ce que ça va? Je...hum...m'appelle Marie-Ève. dis-je un peu hésitante.