Les Chichaudeuses
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 Papa, pourquoi LUI !?

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Mauve
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Mauve


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MessageSujet: Papa, pourquoi LUI !?   Papa, pourquoi LUI !? Icon_minitimeSam 9 Déc - 13:05

[Mauve: 7 ans, Spyd: 8 ans]

Papa est cool.

Grand, blond, élégant, intelligent, perfectionniste, parfaitement sadique, il est LA Personne Idéale à Admirer. J’ai peine à saisir à quoi sont vouées ses journées, alors qu’il se penche au-dessus de corps hurlants, ouverts en deux, les intérieurs à découvert, alors qu’il en extrait avec un sourire pervers et joueur les entrailles sanguinolentes pour leur jeter un sort quelconque et en étudier les effets sur le sujet. Je ne comprends pas ce qu’il fait, mais il est trop cool.

Ça fait presque deux mois que maman est morte. Là aussi je ne suis plus à même aujourd’hui de me rappeler ce qui m’avait tant horrifiée lorsque je l’ai vue en sang sur le sol brûlé de la cuisine, avec cet homme étrange entre ses cuisses forcées à s’ouvrir à son passage. Quelque chose clochait, certes, mais je ne suis plus capable de me remémorer d’où me venait cette terreur et ce chagrin du moment. Je me souviens vaguement des hurlements de ma sœur, elle aussi à deux doigts de la mort en cet instant ‘tragique’, mais l’intensité de sa douleur n’est rien comparée à celle de l’admiration que j’éprouve envers papa.

Papa qui semble pouvoir tout faire de ses deux mains, papa dont les yeux brillants d’intelligence semblent comprendre tous les mystères de ce monde sans pourtant m’accorder un seul regard. Il m’a sortie de ma vie insipide pour m’amener à ses côtés, dans ce manoir froid et vide mais regorgeant de savoir et d’intrigues, où je me suis vue recevoir un nouveau sens à ma jeune vie.

Donc je contemple papa, le centre de mon minuscule univers, alors qu’il dépèce un quelconque moldu – cobaye #548 qu’il l’appelle dans ses documents – et l’envoie de ses manipulations et supplices dans les affres de différents enfers plus atroces les uns que les autres. Numéro 548 est le dernier de la série que l’on a reçue récemment, alors papa étire sa vie de souffrance et d’expérimentation le plus longtemps possible, jusqu’à la prochaine livraison. Les cadavres ressortent par une porte et les nouveaux sujets entrent par l’autre. Tout ça dans le plus grand stoïcisme, le plus grand sérieux, pas une once d’émotion humaine ne se pointe au fond de ses prunelles glaciales lors de ces échanges avec la famille Blackburn qui nous fournit en sujets. C’est une famille aussi réputée pour sa cruauté que la nôtre l’est dans la recherche de nouveaux sortilèges et applications malsaines de la magie noire. Enfin, c’est ce que j’en ai entendu dire, les rares fois où l’on m’a adressé la parole dans ce manoir aux habitants déprimés ou absorbés par leurs recherches. Sinon, je passe mes journées à lire et à faire semblant de comprendre quelque chose dans ces diagrammes complexes à l’intérieur des énormes grimoires noirs qui peuplent nos vastes bibliothèques, ceux qui me prennent des heures à déchiffrer. Mais un jour, je serai aussi savante que papa et il m’autorisera à l’assister dans ses recherches et il me tapotera la tête et il sera fier de moi et il m’aimera et il m’acceptera et nous serons heureux !! Comme avec maman ! Mais maman est morte. Sauf qu’on s’en fiche puisque j’ai papa maintenant, bon !

Un son aigu et claironnant résonne jusqu’aux laboratoires du sous-sol où nous nous trouvons. Ce doit enfin être la fameuse livraison que papa attendait tant. Celui-ci lève à peine la tête, fait glisser un scalpel entre ses doigts fins et agiles, et enfin enfonce adroitement l’instrument dans la trachée tremblante du cobaye martyrisé, mettant fin à ses jours terribles. Papa passe devant moi sans me voir et je cours à sa suite, curieuse d’observer la nouvelle transaction d’êtres humains.

La porte s’ouvre lentement, une immense armoire à glace fait son entrée. L’homme à l’imposante carrure jette un regard glacial autour de lui, ses yeux s’attardent sur les riches tentures négligées - je penserai à faire fouetter les domestiques pour ce léger écart à leur tâche - , le vaste salon aux murs encombrés d’ "œuvres d’art" et décorés de lourdes bibliothèques remplies de livres rares et couteux. Mon père s'avance sur le sol marbré et ciré à la perfection pour serrer la main de l'homme dédaigneux. Pourquoi il interagit avec lui, uh !?

- Je suis enchanté que nous nous retrouvions à nouveau, Simon.

Papa ouvre la bouche pour la première fois depuis quelques semaines. Sa voix murmurante est aussi froide que le reste de sa personne, mais je ne peux m’empêcher de dévisager avec consternation l’homme qui lui a extirpé quelques mots. Papa considère celui-ci d'un regard frigide mais non dénué d'intérêt - j'imagine que c'est normal au vu de leur relations "d'affaires"... Papa ne peut continuer ses recherches sans le soutien des Blackburn, ou bien il serait forcé d'aller recueillir son matériel lui-même.

- Moi de même, Ryvius, répond l’homme imposant sans trop s’attarder sur la courtoisie. La livraison attend à l’arrière. J’ai été contraint de traîner mon fils avec moi ici, peut-être apprendra-t-il les bonnes manières lors de notre court séjour.

Je remarque alors la petite chose maigrichonne qui se tient à côté de l’énorme homme, un garçon tout frêle comparé à son père, mais dont le visage fendu en deux par le plus large des sourires qu’il ne m’ait jamais été accordé de voir – je ne crois pas être à même de l’accoter – semble déplacé vu le sérieux de la situation.

- C’est votre fils ? questionne papa. Bienvenue à toi, petit Blackburn.

Quoi !? Pourquoi s’adresse-t-il à cet enfant stupide et débarqué de nulle part alors qu’il ne m’a même pas accordé un regard le soir même de mon arrivée !?

- Bonjour monsieur !!! que la peste privilégiée claironne sans gène, sans se départir de son immense sourire dégoûtant.

Son colosse de père lui assène une bonne claque en arrière du crâne, probablement exaspéré de son excès de joie – bien fait pour lui – et le force à se mettre droit, sans trop de succès.

- Je vous présente mon indiscipliné de fils, Simon-Phillip-Yuan-Dalho Blackburn.
qu'il persifle avec ironie et snobisme.


Dernière édition par le Sam 9 Déc - 16:25, édité 1 fois
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Spyd
L'idiot du village
Spyd


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MessageSujet: Re: Papa, pourquoi LUI !?   Papa, pourquoi LUI !? Icon_minitimeSam 9 Déc - 14:19

Je n’ai absolument aucune mais, AUCUNE envie d’y aller. J’en ai rien à faire que l’on soit une famille influente. De toute façon c’est à peine si je suis considéré comme un membre de cette famille. Pourquoi tient-il à m’emmener ? Croit-il vraiment qu'en tuant et torturant une trentaine de personne, considérées comme des poids et des obstacles aux agissements de la famille, il va me rendre plus docile et attaché à cette famille demeurée, sadique, sans cœur et sans scrupule. Mais quelle idée tout de même. Mon père voit très bien que mon attitude ne change en rien du début à la fin. Cela fait au moins quatre heures que nous sommes en chemin vers chez le dérangé tueur de moldu et il n’a pas cessé de m’engueuler dans toutes les langues que nous connaissons, ce qui veut dire une bonne dizaine, en tentant de me faire perdre ce sourire qui, bien sûr, ne perdra jamais de son éclat. Je suis têtu et j’aime le provoquer, même si cela m’emmène beaucoup de problème, ça m’est égal. Nous marchons en direction de la maison, bien évidemment, mon père a préféré marcher croyant avoir le temps de me rentrer dans le crâne que je devais effacer ce sourire si nous voulions paraître influents et pour que nous soyons respecté à notre juste valeur. Le problème c’est que mon père n’a pas encore compris qu’il est loin d’avoir une valeur quelconque et qu’il est seul à vouloir paraître important entre nous deux. Il y a aussi qu’il n’est pas question de prendre un transport moldu, transport beaucoup plus lent que nos moyens. Donc, nous nous sommes vus devoir marcher pendant quatre heures dans une forêt suisse, un trou perdu dans le fond.

Tout le long du chemin, j’ai eu droit aux cris étouffés, plaintifs et désespérés des moldus que mon père transporte dans une petite boîte. Il les a tous fait rapetisser, il y en a environ une bonne cinquantaine. Là dedans, il y a au moins une dizaine de moldus que nous avons croisés sur notre chemin et qui ne nous ont rien fait. Par contre, pour mon père leur simple existence est une excellente raison de s’en débarrasser. Bref, rien de vraiment joyeux dans ma journée, pour tout dire, ce n’est pas vraiment différent qu’à l’accoutumée.

Je jette un coup d’œil sur ma gauche, puis sur ma droite. Décidément, il n’y a rien de divertissant dans ce trou perdu. Je lance un bref regard sur mon père. Il est grand, colossal et il dégage une intense froideur de tout son être. Ses regards, ses gestes, tout est fait avec une immense froideur sans remord, ni sentiment autre que la haine qu’il entretient sans cesse et qui vise la Terre entière. Mon père n’a pas grand chose en commun avec moi et j’espère juste ne jamais avoir à lui ressembler un jour.

Nous finissons par arriver, il n’y a pas de grande différence entre les arbres et leur maison pour tout dire, c’est ennuyant, rien de bien grandiose et c’est riche mais miteux. Ça ressemble un peu à chez nous, seulement chez nous ce ne sont pas les lieux qui sont miteux mais les habitants. Je ne dis pas que les habitants de cette maison ne sont pas miteux eux aussi, ils doivent tous l’être en fait. Miteux et sale, caractéristique égale à toutes les personnes qui fréquentent les Blackburn, et je m’y inclus. Vous ne pouvez savoir à quel point je me sens souillé par tout ce que mon père et les autres membres de cette famille ont pu me faire subir jusqu’à ce jour. Mon père sort sa baguette et fait disparaître la boîte je ne sais trop où. Sans attendre que l’on vienne nous ouvrir, mon père entre comme s’il avait tout les droits du monde. Ça m’exaspère sincèrement. La pièce est…. affreusement …. Ça ne se décrit pas tellement c’est atroce ce que l’on peut y trouver. Je fais une petite grimace de dégoût face au boyaux humains exposés sur un mur. L’homme semble être totalement dévoué, c’est ridicule, pourquoi les gens ont si peur de lui et moi qui ne suis qu’un enfant de 8 ans ne cesse pas de le provoquer. Peut-être est-ce parce que j’ai cette audace que mon père possède. Arrr ! Rien que d’y penser je voudrais m’arracher tout élément semblable à cette homme qui me sert de père. L’homme salue mon père dans un petit murmure presque inaudible comme si c’était la première fois qu’il ouvrait la bouche de sa vie.

- Moi de même, Ryvius, répond mon père sur un ton qui sonne totalement faux. La livraison attend à l’arrière. J’ai été contraint de traîner mon fils avec moi ici, peut-être apprendra-t-il les bonnes manières lors de notre court séjour.

Rêve toujours, sale chose infecte ! Je tourne les yeux vers une petite chose plus petite que moi d’au moins une tête, cachée derrière son père, posant ses petit yeux violets sur moi avec mépris. Quoi, qu’est-ce que j’ai fait !? Je lance un grand sourire au blond qui me salut gentiment. Petit, petit, tu sauras que dans quelques années je te dépasserai, facilement sale maigrichon qui ne veut qu’avoir les bonnes grâces de cette si « belle » famille.

-Bonjour monsieur !!! ai-je lâché avec une voix surpuissante et aigue.

Mon père me donne une bonne claque derrière la tête comme à l’accoutumé. Je détourne mon regard vers mon père en lançant un faux sourire tendre. Ses sourcils se froncent, signe que je vais passer un mauvais quart d’heure au retour. Il met une main sur mon épaule et me force à me mettre droit devant ce lâche de scientifique en exerçant une bonne pression sur mon épaule si ce n’est pas pour dire que me la broie littéralement.

- Je vous présente mon indiscipliné de fils, Simon-Phillip-Yuan-Dalho Blackburn.

Indiscipliné tu parles, je suis simplement humain, moi ! Tu sais avec des sentiments et non une pierre à la place du cœur. Je regarde un instant la jeune fillette qui continue toujours à me dévisager d’un air méprisant, c’est à peine si elle n’en jouit pas.

-Tu resteras avec la jeune Nightingale, le temps que je parle avec monsieur. Dit-il de son ton habituellement froid et sans scrupule.

Je sais que c’est simplement pour ne pas m’avoir dans les pattes qu’il me le précise, sinon il n'aurait même pas pris la peine de le faire et serait parti sans m’adresser un traître mot. Il me pousse sans réticence sur le mur pour pouvoir passer et part avec le blond qui le suit comme un chien de poche prêt à lui lécher les bottes. Je regarde un moment la blonde sans rien dire, un long silence d’ennui. Elle semble toujours aussi passionnée dans son activité.

-Heuuuuu.. C’est beau chez toi ! dis-je en me tournant vers ce qui me semble être une paire de yeux dans un bocal.
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Mauve
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Mauve


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MessageSujet: Re: Papa, pourquoi LUI !?   Papa, pourquoi LUI !? Icon_minitimeLun 18 Déc - 20:25

- Heuuuuu.. C’est beau chez toi !

Cet ignorant hébété essaie-t-il de me faire avaler qu’il a assez de goût pour apprécier la décoration des lieux ? Qu’il enlève ses sales doigts de là !! Ce qui est à papa est à papa, et papa étant sacré, ceux qui profanent ses objets auront à subir mon courroux.

- Je te prierai de ne pas poser tes pattes crasseuses sur les choses de mon père, je hisse de ma voix la plus dégoûtée possible.

Les deux neurones du petit garçon débile se touchent enfin en reconnaissant une structure grammaticale dans ma phrase et il me lance un regard déconfit tout en élargissant encore plus son sourire idiot. Quelque chose cloche dans sa tête ou quoi !?

- Va t’asseoir dans un coin et restes-y pour quelques heures, je lui ordonne sèchement. Je m’en vais étudier.

Je fais brusquement volte-face du haut de mes 7 ans et envoie paître ce misérable mioche trop gai et trop familier avec papa à mon goût.

- Nah, j’en ai pas envie !

Je stoppe net mon mouvement. Il n’en n’a pas… envie… ?

- Assied-toi là et fais gentiment le mort.
- Nah.
- …fais ce que je te dis.
- Nah.
- T’as pas le droit de répliquer, t’as osé adresser la parole à mon père tout à l'heure !!
- Nah.
- Tu oses nier !?
- Euh… Nah.

Ce crétin ne m’écoute même plus, penché sur un magnifique assortiment de boyaux humains avec un air passablement… écoeuré.

- Ne touche pas à ça !!
- T’inquiète, j’y touche pas… qu’il fait en plantant son index dedans.

Je soupire longuement, profondément partagée entre l’option je-lui-arrache-jovialement-la-colonne-vertébrale-comme-une-arrête-de-poisson-crevé et l’option perceuse-moldue-passée-en-travers-du-crâne…

Triturant sans pitié la bordure de ma veste noire, prise d’une colère aussi immense qu’injustifiée pour ce minable, je réitère ma menace.

- Tu touches encore et j’te tue !
- C’est dégoûtant… Mais c’est quand même, euh, beau chez toi.

Sur ce, il pointe l’étagère de bocaux en exposition, remplis d’organes étranges, d’un geste vif et inconsidéré.

- Non, mais n’empêche, je trouve ça… euh… b-
- Eh !! Tu vas les…!!

Ça y est. D’un simple mouvement du bras, ce petit morveux insignifiant a réussi à envoyer 75 litres de liquide infâme et d’autres résidus de bestioles dégoûtantes en décomposition par terre. Un immense bruit de verre fracassé nous emplit les oreilles et je serre les poings devant le spectacle désolant. Tant pis, il l’aura cherché. Je n’attends même pas que la pluie de vitre tailladante cesse pour me précipiter vers l’immonde petite créature qui continue de sourire bêtement pendant qu’un solide bécher fumant vient s’écraser sur sa tête.

- MORVEUX !!

J’atterris brutalement sur ses épaules et le jette sur le sol couvert d’éclats de verre pour lui écraser mon minuscule poing fragile sur la joue. Le bruit de craquement de mâchoire et la lèvre saignante qui ne tardent pas à se pointer après quelques coups acharnés de ma part ne manquent toutefois pas de me réjouir grandement.

- CRÈVE, PAUVRE CON !!! je crache sur le pauvre demeuré étendu dans les bocaux cassés et les substances fétides et visqueuses qu’il a malencontreusement fait tomber.

Mes doigts enserrent brusquement sa gorge et j’y exerce la plus intense force que mes bras peuvent fournir. Tiens, souffre !! T’avais qu’à pas parler à mon père !! T’avais qu’à pas réussir à le faire parler dès la première rencontre, espèce d’inconnu baveux et sans intelligence !

- Mauve. Arrête.

Mes mains se détendent automatiquement, l'air s'engouffre à nouveau dans la trachée de l'autre moron - l’idée que le morveux n’a même pas essayé même pas de se défendre ne m’a même pas effleuré l’esprit. Papa et ce Blackburn viennent d'arriver, rameutés par tout ce vacarme et je sens leurs regards graves me brûler le dos.


Dernière édition par Violet le Sam 23 Déc - 23:29, édité 1 fois
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